Site du Mariage d'Aurélie et Raynald : Le 21 Juillet 2007 à REVIN (08 Ardennes)










«Something old, Something new, Something borrowed Something blue »
Cette tradition qui date de la période victorienne nous vient de l’Angleterre. La signification est la suivante :
▪ L’élément « vieux » caractérise le lien familial de la mariée et de sa vie avant le mariage. L’objet choisi est souvent un bijou de famille.
▪ L’élément « neuf » caractérise la réussite et le succès pour la mariée dans sa vie à venir. L’objet choisi par la mariée est souvent la robe.
▪ L’élément « emprunté », qui a déjà été porté par une mariée heureuse et comblée à son mariage, caractérise la chance et le bonheur pour le couple de futurs mariés.
▪ L’élément « bleu » trouve son origine dans les croyances des temps bibliques. Il caractérise la fidélité et la pureté dans le couple. C’est souvent un élément discret qui est choisi par la mariée.

 

Le voile de la mariée.
Cette tradition du voile pourrait provenir de l’époque ancienne où l’homme passait un drap sur la tête de la femme de son choix pour la kidnapper, « coutume » qui se serait ensuite transformée à l’époque des mariages arrangés, pour devenir une habitude de masquer le visage de la mariée jusqu’au moment où l’époux était officiellement engagé à elle… Ainsi il était trop tard pour s’enfuir si elle lui déplaisait ! Certains pensent que le voile servait à protéger la mariée des mauvais esprits le jour du mariage.
Aujourd’hui, la tradition veut que le voile ne soit relevé qu’une fois le mariage prononcé (juste avant la fabuleuse et romantique : « Vous pouvez embrasser ma mariée ! » !) mais la plupart des jeunes femmes laisse soulever leur voile à leur arrivée à l’autel pour faire un dernier baiser à leur papa !

 

Pourquoi la mariée se tient-elle à gauche du marié ?
L’origine de cette tradition remonte à l’époque où le marié capturait sa femme en la kidnappant. Ainsi, si le marié devait se battre avec d’autres prétendants, il tenait sa future femme de sa main gauche afin de laisser sa main droite libre pour utiliser son épée. Ah les hommes !

 

L’alliance au bon doigt.
Bien qu’il n’y ait pas de preuve précise sur l’origine de cette tradition, il existe deux croyances bien établies.
La première provient d’une croyance égyptienne selon laquelle ce doigt suit la « vena amoris », la veine de l’amour qui conduit directement au cœur. La bague de fiançailles obéit d’ailleurs à la même coutume. Romantique, non ?
La deuxième, qui date du 17ème siècle, raconte que durant un mariage chrétien, le prêtre arrivait au quatrième doigt de la main gauche « …..au nom du père, du fils et du saint-esprit ».

 

Le lancé de riz, de confettis ou de pétales.
L’origine du lancé de riz sur les jeunes mariés précède la naissance du Christ puisqu’on doit cette tradition à un ancien rite païen qui consistait à jeter des graines sur le couple pour leur souhaiter une union fructueuse. Les païens pensaient que la fertilité des graines serait transférée sur le couple sur lequel elles étaient jetées.

 

La Jarretière.
La jarretière, symbole de pouvoirs chamanistiques, pourrait remonter à l’époque paléolithique. Dans certaines peintures rupestres, on voit des danseuses qui portent des jarretières. Pour certains, il pourrait même y avoir une relation entre la jarretière de la mariée, des fées renfermant des pouvoirs magiques, et l’Ordre de la Jarretière.
Si dans la préhistoire, elle fut un symbole de pouvoirs magiques, la jarretière dénota aussi un rang social élevé dans l’ancien culte des sorcières, puis les mythes l’ont transformée en amulette magique, dans toutes les légendes et contes de fées où elle apparaît.
En fait, la jarretière symbolise le mystère, et surtout la Virginité. Chez les Hébreux, on disait que le bleu et le blanc sont les couleurs symboles de l’amour, de la pureté, et de la fidélité. Les futures mariées étaient donc encouragées à porter une jarretière à ces couleurs.
Enfin, l’Ordre de la Jarretière, qui est le plus important ordre de chevalerie britannique, et l’un des plus prestigieux au monde, est considéré comme la récompense la plus élevée pour la fidélité et le mérite militaire. Cet ordre serait inspiré d’un incident qui aurait eu lieu, au 14ème siècle, tandis que le roi d’Angleterre Edward III dansait avec la comtesse de Salisbury : La jarretière de la Comtesse serait tombée au plancher et après que le roi l’ait ramassée, il l’aurait attachée à sa propre jambe. La jarretière était un ruban de velours bleu foncé, brodé de roses dorées et bordé de chaînes en or. Dans cet Ordre, elle était portée par les dames au bras gauche et par des chevaliers au-dessous du genou gauche.
De nos jours, la tradition de la jarretière de la mariée « mise en vente » provient du fait que les invités, bien avant l’apparition des listes de mariage, se devaient de participer, financièrement, au départ dans la vie des nouveaux mariés…..

 

Les dragées.
La tradition des dragées n'est pas liée à la religion : On les retrouve à l'occasion de toutes les fêtes familiales et les dragées restent une tradition très vivace. Tout commença avec l'amande que, dans la Grèce Antique, on trempait dans du miel avant de la déguster. C'est d'ailleurs une légende grecque qui a associé les amandes à l'amour : Un jeune homme grec, qui devait épouser la femme qu'il aimait, dû, avant le mariage, retourner à Athènes où son père venait de mourir. Il promit à son aimée de revenir pour la date du mariage, mais estimant mal le temps nécessaire au voyage, il ne revint que trois mois plus tard. Durant ce temps, le jeune femme, persuadée que son amour ne reviendra pas, se donne la mort par pendaison. Les Dieux, touchés par cette preuve d'amour si intense, la transforme alors en amandier, arbre qui se met à fleurir lorsque le jeune homme lui offre son amour éternel… Dès le 16ème siècle, il est fait une grande consommation de dragées. Les monarques eux-mêmes ont un drageoir dans la poche. En 1651, Colbert, ministre et fondateur de l'Académie des Sciences, note qu'il se fait à Verdun un grand commerce de dragées. A cette époque, on offre des dragées dans toutes les Cours Princières d'Europe… C'est en effet à Verdun, en 1220, que sont fabriquées les premières dragées. A cette date, les dragées sont vendues aux femmes enceintes par les apothicaires, comme bienfaisantes pour leur grossesse.
Les dragées symbolisent donc principalement la garantie de l'Amour éternel, de la fécondité et de la descendance aux jeunes mariés. Les invités l'emportent aussi comme un souvenir, et ceux qui n'ont pu assister au mariage recevront ce témoignage de l'affection des mariés. C'est aussi une façon de prolonger la fête.

 

Porter la mariée pour passer la porte.
La tradition voulant que le marié passe le pas de la porte en portant son épouse provient de l’époque à laquelle il y avait peu de femme dans sa propre tribu et les hommes devaient aller chercher leurs futures femmes dans des tribus voisines. Ils enlevaient ensuite la fille et la séquestrée. Ils les portaient donc dans leurs bras pour les enfermer chez eux. Elles devenaient donc leur propriété.
Du temps de l’Empire Romain, une femme qui trébuchait, en entrant pour la première fois en tant qu’épouse dans la maison commune, verrait son mariage courir à la catastrophe : La porter permettait d’éviter cela et de conjurer ainsi le mauvais sort.